Quelle année 2023 ! Le travail n’a pas manqué. C’est dans ces années qu’il ne faut rien lâcher.
La dernière cuve est tirée, le calme revient au chai et nous pouvons maintenant réfléchir sur ce millésime.
C’est d’abord la vigne qui nous a guidés vers des infusions et des extractions douces pour les rouges.
Peu de sucres donc peu d’alcool, c’est une plante affaiblie par le mildiou qui a tardé à mûrir que nous avons récolté.
Toujours à la main, ce choix qualitatif de récolte nous permet de trier un maximum les grains abîmés et préserve l’intégrité des grappes comparés aux chocs d’une machine.
C’est un millésime que nous pouvons qualifier de frais et délicat. Tout en finesse, nous faisons ce choix de ne pas chercher trop loin dans les presses.
De belles réussites à Saint-Nicolas sur les graviers de la Taille et les argiles siliceux en bas de coteau.
Une promenade en Anjou...
Le nouveau vignoble des Verchers, nous offre aussi de jolis Chenins dotés d’une belle acidité et des notes typiques de poire.
Le nouveau vignoble des Verchers, nous offre aussi de jolis Chenins dotés d’une belle acidité et des notes typiques de poire.
Les Pet’nat 2023 vont détoner par leurs arômes de fruit frais.
Un nouvel entrant hors du commun fait son entrée dans la cave, un Trousseau en quantité très limité (800 bt). C’est une vigne du coteau de Saint-Nicolas surgreffé il y a 2 ans prélevé chez Stéphane Tissot dans le Jura. Merci à lui pour sa sélection. Plein de fruit, vivement le printemps !
Coté mise en bouteille, on prévoit deux Chenins courant novembre.
Un Chenin sur Calcaire en 2021, le fameux Chenin du Puy. 2 ans d’élevage en demi-muids, lui confèrent un caractère ample et posé.
Ainsi qu’un Chenin sur Schiste en 2022, nouvelle cuvée : le Chenin des Verchers, cru « Les mille rocs », faisant partie d’une zone remarquable géologiquement parlant, c’est une grande bouteille en perspective.
Nous retournons maintenant dans les vignes, préparer un 2024, que nous espérons moins contraignant que le 2023.
